Les murailles de feu
Category: Livres,Romans et littérature,Romans historiques
Les murailles de feu Details
480 avant J.-C. Les armées de l'Empire perse, conduites par le roi Xerxès, traversent l Hellespont, actuel détroit des Dardanelles. En tout, près de deux millions d'hommes s'apprêtent à envahir la Grèce. Pour retarder leur approche, Sparte envoie à leur rencontre trois cents soldats. Dans le défilé des Thermopyles, surplombant à pic la mer Égée, ils vont écrire l'une des pages les plus sanglantes et les plus héroïques de l'histoire antique. Au terme de six jours d'un combat acharné, vingt mille Perses sont tombés, mais les Spartiates sont massacrés. Seul survivant, le cavalier Xéon, fait prisonnier, raconte à Xerxès le destin de ses camarades? « En tournant les pages, on a l'impression de se battre dans les rangs des soldats spartiates? Un roman homérique ! » (Pat Conroy, auteur du Prince des marées ). Traduit dans douze pays, Les Murailles de feu est resté six semaines parmi les best-sellers du New York Times . Paru en 2001 à l'Archipel.

Reviews
Ce roman très bien écrit est hautement instructif sur la vie à Sparte, cité guerrière, sur la plus grande bataille de l'antiquité et sur son chef charismatique.L'intensité de l'entrainement et la dureté des règles de vie spartiates étonnent, effraient même, par leur rigidité. Cette dureté de vie imposé est tout le long du roman expliquée par différent spartiates à d'autres, à travers de violentes scènes de punitions, pour que le lecteur comprennent pourquoi et dans quel but il en était ainsi. Même si le lecteur a l'esprit grecque et romain, il lui sera difficile d'envier ces vies et ces lois, mais elles forcent le respect.Le roman commence 10 ans avant les Thermopyles et se termine sur la défaite des Perses à Platées, un an après les Thermopyles. Même si les 4 guerres médiques sont traitées, "Les murailles de feu" se concentre sur la vie des spartiates et sur la bataille des Thermopyles.La description de la bataille justement, est un des point fort de l'auteur. Après la première journée aux Thermopyles, je me demandais comment l'auteur allait faire aussi fort pour les jours deux et trois. Ce fut fait, sa description du carnage que furent les Thermopyles est impressionnante. Il retranscrit presque (je dis presque parce que j'ai lu mieux avec "La bataille" de Patrick Rambaud) à la perfection la guerre : le chaos, le sang, la boucherie, l'état du moral et les tenus vestimentaires des soldats, la supériorité spartiate, les discours de leur chef (hallucinant de réalisme et de bravoure), l'épuisement, la peur et le courage.Venons en au chef, Léonidas force le respect. Homme respecté et aimé des siens, il est le leader incontesté, en première ligne. Il est chef de guerre, prêtre et tribun, C'est le véritable héros, ou plutôt le héros parmi les héros. Ses discours de guerre pour motiver ses troupes sont admirable de justesse quand à l'impact recherché. Les moindres de ses faits et gestes sont sages, réfléchis et impressionnant. Ce roman donne l'impression d'être aux côtés d'un mythe et tel fut bien le cas puisqu'il figure parmi les héros antique.Effectivement Léonidas pensait que ce sacrifice aux Thermopyles était la première pierre à l'édifice de la victoire par la future alliance grecque. Toute première pierre qui sera celle de l'expression de visage et la dignité des femmes qui ont perdu leurs maris ou leurs fils. Ainsi certains spartiates parmi les 300 furent choisis de par le courage de leur femmes dans l'épreuve de la perte d'un être cher.Ce livre est un roman, mais il ne doit pas être très très loin, à mon avis, de ce qui s'est réellement passé aux Thermopyles (ni de la vie et de l'entrainement des Spartiates). Les faits sont là : dès le départ c'était un sacrifice, les chiffres du nombre de morts sont là aussi, et les citations attestent de la détermination des vaincus (comme le "Viens les prendre" de Léonidas répondant aux ordres de Xèrces de déposer les boucliers, le matin du troisième et dernier jour).Ce livre est très bien écrit est terriblement prenant. Le lecteur dont l'esprit est grecque et romain, mais d'autres aussi, ne pourront plus lâcher le livre.Un dernier mot sur le film 300, qui selon moi est plus que correct. D'accord il est tiré d'une BD donc il verse dans le surnaturel avec des créatures venant de l'au-delà et cela plait ou non, mais l'esprit païen est là : culte du corps, culte de la beauté et de l'esthétique du coprs et des combats, volonté de l'homme d'entrer dans la légende par une grande épopée, culte des héros et de l'Empereur. Ainsi, selon moi, les films produit par Hollywood ne reflètent pas si mal que ça le paganisme, ce qui fait que ces productions ne sont pas dépourvu d'intérêts, tout comme le film "Troie" avec Brad Pitt : l'esprit païen est assez bien retranscrit.


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